You don't get the things you dream of, you get the things that you work for - Hae Narae

décris ici l'histoire de ton personnage. libre à toi d'être créatif sur la façon de rédiger ou de styler cette section.

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À l'aube du printemps, la famille Hae t'accueille, petite fille bien portante quand tes cris inondent la pièce, pourtant tu n'es pas celle sur qui tous les regards se tournent, déposé dans les bras de ta grand-mère, délaissé presque directement par tes parents. Toutefois, ce n'est pas ta faute, ta mère est encore en plein travail, dans des cris presque insupportables pour tes oreilles, que ta voix se tait, bercé par les bras de la mamie Hae. Il faut deux heures avant que ton double masculin finisse par te rejoindre dans ce monde de merveille, plus petit et plus fragile, posé tout contre toi, qui emporte presque votre mère vers son salut, mais heureusement, après des soins et du repos, la chambre accueille toute la petite famille en son sein. Tu n'auras de toute façon jamais conscience que tu aurais pu vivre sans elle si le personnel n'était pas compétent, par chance, la fortune familiale fait que tes parents avaient payé une bonne place à l'hôpital. Tu es lové contre la poitrine de ta mère, dormant contre son corps chaud, quand pour la première fois, on évoque le nom du duo, Narae et Raehyeon.


Les pleurs de Hyeonnie se fait entendre dans le jardin des Hae, tu l'observes avant de venir le voir, tu regardes son genou écorché avant de sourire doucement. Tu le consoles, avec de tendre mots et tes petites mains le guide jusqu'à votre mère, même si les larmes se sont taris avant d'y arriver. Du haut de tes trois pommes, tu es fier comme un paon d'avoir géré la situation, tu bombes le torse comme un coq, pendant que le plus petit se fait soigner par les doux pouvoirs de ta génitrice. Tu observes, curieuse, le processus, émerveillé par la lueur rose et la peau qui semble se reformer toute seule sous la sève produite sous ses mains, les étoiles dans les yeux, tu admires ces étranges capacités. Tu demandes si tu peux faire pareille, tes mains se tendent et les joues se gonflent quand tu essaies en vain de produire quelques choses entre tes doigts. Dans un rire, on te dit que peut-être que tu pourras le faire plus tard, mais il est bien trop tôt pour y penser déjà. Tu soupires, impatiente, tu aimerais que cela arrive tout de suite et maintenant. Il faut de l'énergie pour calmer ta crise d'enfant et ce sont les bras réconfortant de ton double qui finissent par te calmer, dans une promesse d'apprendre ensemble cette magie mystérieuse plus tard.


Tu ris en observant cette pierre qui vire au rose, tout comme celle de ton jumeau, tu souris doucement. La main de Hyeonnie dans la tienne, tu le mènes jusqu'au père dans son bureau et tu poses les pierres jumelles sur le bois acajou. Un sourire fend le visage du paternel et tu as l'assurance que vous êtes des mages, qu'avec de l'entrainement, tu pourras faire comme maman pour enfin voir la nature prendre vie sous tes doigts. Tu as hâte, petite enfant que tu es. Tu récupères ta pierre, tes yeux brillent face aux éclats rosés du bijou, tu as l'impression que c'est un bonbon sucré, une sucrerie magique pleine d'espoir pour l'avenir. Ton père te promet de l'incruster dans un bel ornement pour pouvoir l'afficher fièrement, avant que tu demandes une simple bague, une pour toi et une pour ton double. Il accepte et tu te sépares de ta perle pour laisser l'adulte s'occuper de la rendre encore plus belle, tu cours dehors avec ton jumeau pour aller te vanter de ton catalyseur devant les autres enfants.


Tu écoutes ta mère, assise dans son bureau, tu t'entraines à guérir les blessures, à imiter celle que tu admires depuis petite. Tu as dix ans et tu l'assistes sous ses conseils avisés, tu aides à comprendre que tu ne dois pas seulement te reposer sur tes pouvoirs, qu'apprendre la médecine et ce qui pourrait t'aider à sauver quelqu'un était utile. Tu es une bonne petite élèves et tu prends des notes. Puis, ta mère doit quitter le bureau quelques instants, pour des histoires de grand. Alors, tu vas à la fenêtre, pensive, tu observes la cour dans laquelle s'entraîne ton frère avec son professeur, dans une magie plus offensive. Si vous vous entraînez souvent ensemble encore, vous commencez à tracer vos propres chemins peu à peu. Tu l'observes un moment en souriant, l'encourage derrière le plexiglas, même s'il ne peut pas t'entendre, tu occupes seulement ton temps, seul dans ce grand bureau.


Tu es contente, d'annoncer à ton double que tu étais monté en rang, tout jeune gardienne, tu étais fier des efforts récompensés. Mais, la réponse est glaciale et tu ne comprends pas ce ton détaché. Si vous aviez évolué chacun de votre côté, tu ne t'attendais pas à si peu d'indifférence de sa part. C'est vrai que lui est déjà gardien depuis quelques mois, tu es un peu en retard sur lui, mais tu avais seulement voulu te perfectionner encore un peu avant de viser plus haut. Tu t'excuses presque de le déranger, avant de quitter la pièce. Tu es déçu, mais tu ne peux pas le forcer à être heureux pour toi. Tu te dis que tu trouveras une meilleure réponse de ta mère, elle qui t'a tant aidé jusque-là, alors que tu entres dans le bureau de ta mère. Mais l'accueil n'est pas aussi doux que tu l'espères quand elle te somme de toquer la prochaine fois. Tu bredouilles, l'observant enfiler un manteau que tu n'avais jamais vu, tu peines à saluer l'inconnue dans la pièce, déjà tout apprêter. Elle t'informe qu'elle a du travail, qu'elle n'a pas le temps aujourd'hui de t'entrainer. Tu acquiesces sans broncher, si ta mère est ton modèle, il est rare que les ordres soient discutés, surtout devant un tiers. L'étiquette le veut après tout. Au final, tu les regardes s'éclipser en silence, avant d'aller retrouver ton père, sans avoir pu annoncer quoique ce soit. Au moins, ton père semble enthousiaste lui et te félicite.


Tu es presque paralysé sur le moment, en voyant le corps recouvert d'écarlate de celui qui est ton petit ami, tu as du mal à réagir directement, la peur prenant place dans tes veines. Mais tu te ressaisis, l'urgence de la situation te rattrape, l'aidant à venir s'installer plus loin, hors du combat, en cours plus loin. Ta gorge se sert en réalisant que tu n'as pas pu le protéger, tu l'assois, tes mains s'activent pour libérer les plaies ouvertes et entre tes doigts une lueur rosée se forme quand tes pouvoirs de guérison sont utilisés. Tu t'appliques à refermer au mieux les coupures sur son corps, nettoyant le sang au mieux pour vérifier l'état du garçon. Tu t'excuses, pour les failles, parce que tu ne peux pas empêcher les cicatrices sur son corps, ni le remettre d'aplomb au combat tout de suite. Tu ne peux pas lui rendre tout le sang qu'il a perdu, il a besoin de repos. Mais tu sais que ça te donne envie de t'améliorer encore, pour être plus forte et ne plus voir ce genre de scène. Et pus égoïstement, tu espères ne jamais finir dans cet état non plus.


Tu souris aux félicitations de ton père, tu es heureuse aujourd'hui d'avoir atteint le rang d'élite, une fierté et cette fois, tu es la première à atteindre ce rang. Tu as presque envie d'embêter ton double avec ça, mais ça fait quelques années que tu n'es plus vraiment proche de lui, alors, le fêter avec ton père te suffit. Tu avais aussi fêté ton diplôme de médecine avec lui, alors tu peux simplement refaire une soirée tranquille avec lui et ta mère, si elle n'est pas prise par son boulot encore. Tu pars en cuisine, préparer quelques gâteaux pour le soir, afin d'avoir un goût de fête. Tu aimes aider ton clan, aider les autres en plus de tes réussites personnelles. Tu souris bêtement, en enfournant les pâtisseries aux fours.


Tu as du mal à comprendre, tu es sonné depuis quelques temps, quand ta mère est arrêtée un matin d'hiver. Tu ne veux peut-être pas entendre aussi, tu n'as pas envie de te rendre compte que tout semble s'effriter dans ta famille. Tu apprends la double vie de ta génitrice, son pêché d'aller dans un autre lit, celui d'un démon en plus de cela. Tu entends que ce démon a fait beaucoup de mal, mais tu as simplement envie de mettre tes mains sur tes oreilles, qu'on arrête de briser l'image de ton modèle dans la vie, tu as envie de demander pourquoi encore et encore, mais tu n'es pas sûr de vouloir écouter la réponse qu'elle pourrait t'apporter. Tu voudrais seulement entendre que ce n'est pas vrai, que ce n'est qu'une erreur des autres, mais l'infirmation ne vient jamais. Tu te retrouves seul dans ce salon, les yeux humides depuis que tu as lu la lettre laissée sur la table du salon, signé de la main de Raehyeon. Il est parti, tu ne sais où, pour couronner le tous. Il ne reste plus que toi et ton père dans cette grande maison. Tu voudrais te réveiller et voir que c'est qu'un cauchemar, mais c'est juste la vérité, ta famille a implosé.


Tes lèvres se pincent, assez dans ton canapé, tu tournes en rond depuis quelques semaines. Tu vis avec ton père après avoir déménagé, dans une maison plus modeste, tu observes le monde derrière ta fenêtre. Tu soupires, tu as pourtant prouvé que tu n’avais rien à voir avec ce démon, que tu ne savais rien, autant que ton père qui a subi autant que toi cette annonce qui a tout détruit. Tu es réellement innocente dans cette affaire, mais les regards qu’on te porte ne trompe pas, personne ne te croit quand tu dis ne pas être impliqué dans tout ça, si bien que personne ne veut vraiment travailler avec toi. Simplement parce qu’on t’a déjà vu avec ce démon, un jour, mais tu ne faisais que le faire patienter le temps que ta mère arrive, c’était censé être un collègue de boulot.


Tu hausses un sourcil en croisant le regard sérieux de ton père et tu te demandes ce qui lui passe par la tête, quand ce sujet n'a jamais été abordé jusqu'à là. Tu lui sers son thé et ses médicaments avec calme, le silence qui suit lui demande de continuer dans son raisonnement. Évidemment, ça ne te plait pas, tu n'as pas envie de te marier par intérêt et tu as presque envie de rire en lui rappelant qu'elle n'aura aucun prétendant de toute façon. Il fallait qu'il s'y fasse et c'était au moins une bonne excuse pour échapper à ça pendant un moment. Tu soupires et t'installe à table, mangeant ton repas. Tu lui informes que tu changes de voix, car tu en as marre qu'on te ferme la porte au nez, tu enseigneras ton savoir aux autres au sein du clan, en espérant pouvoir prouver que tu n'y es pour rien dans cette histoire.

encore moi, parce que le fo ne cesse d'inspirer de nouveau perso et que je suis faible....

non

oui